L’IDENTIFICATION DE LA MALTRAITANCE CHEZ L’ENFANT :
Une dimension protéiforme et fluctuante :
- La définition de l’OMS.
- Les formes de maltraitance physique.
- Les formes de maltraitance psychologique.
- Les formes de maltraitance sexuelle.
- Les formes de négligences.
Les facteurs de risques chez l’enfant :
- L’âge et le stade de développement.
- Le contexte familial et socio-économique.
- Les antécédents de maltraitance dans la famille.
Les facteurs de risques liés à la culture et à l’éducation :
- Les normes culturelles et les pratiques éducatives.
- L’impact des croyances et des valeurs culturelles.
- La sensibilisation à la diversité culturelle.
LE REPÉRAGE DES SIGNES DE SUSPICION DE MALTRAITANCE :
Les signes potentiellement présents chez l’enfant :
- Les blessures physiques inexpliquées et/ou incohérentes.
- Les comportements anxieux, dépressifs ou agressifs.
- Le retard de développement ou les troubles du comportement.
- Les troubles de l’attachement.
Les signes comportementaux potentiellement présents chez les parents :
- L’isolement social ou le manque de soutien familial.
- Les comportements abusifs ou violents envers l’enfant.
- Le déni ou la minimisation des problèmes chez l’enfant.
La prise en compte des spécificités culturelles et éducatives dans l’observation des signes :
- L’expression culturelle de la parentalité.
- L’adaptation des critères d’évaluation en fonction du contexte culturel.
- Les stéréotypes culturels à éviter lors de l’observation.
LA CONDUITE À TENIR EN CAS DE SUSPICION DE MALTRAITANCE :
Le cadre légal du signalement :
- La loi et les obligations légales en matière de signalement.
- Les procédures et organismes compétents.
- La documentation et la conservation des preuves.
Les étapes d’une procédure pour suspicion de maltraitance :
- Le recueil d’informations précises et objectives.
- La communication et les consignes intra établissement.
- La communication avec les personnes compétentes.
- La collaboration avec les services de protection de l’enfance.
- Le lien à l’enfant et aux familles durant la procédure.
- Le suivi et le soutien post-signalement.
LE MAINTIEN D’UNE COMMUNICATION ET D’UNE RELATION DE QUALITÉ :
L’établissement d’un climat de confiance avec la famille :
- Une approche bienveillante et non jugeante.
- Le respect des opinions.
- L’accompagnement des émotions.
- Une communication transparente sur le processus de signalement.
Le soutien à l’enfant tout au long de la procédure :
- La prise en compte de ses besoins émotionnels et de sécurité.
- La mise en place d’un accompagnement adapté à son développement.
- Le maintien de la confidentialité et de la protection de la vie privée.
La collaboration avec les services de protection de l’enfance :
- L’échange d’information pertinentes.
- La participation aux réunions et aux évaluations conjointes.
- Le travail en partenariat pour le bien-être de l’enfant.
L’ÉTABLISSEMENT D’UN CADRE PRÉVENTIF ET PROACTIF :
La création d’un environnement sécurisé et bienveillant :
- L’élaboration de politiques claires.
- L’aménagement des espaces.
- La formation continue des professionnels.
Le développement de programmes éducatifs :
- L’éducation des enfants.
- La sensibilisation des parents.
- La collaboration avec les autres et les institutions.