Les grandes caractéristiques du refus de soin :
- Définition du refus de soin.
- Prévalence du refus de soins.
- Les différents soins concernés par les refus.
Les différents types de refus de soins :
- Les refus de soins du patient.
- Les refus de soins de la famille ou de la personne de confiance.
- Les refus de soins des soignants.
- Les refus de prise en charge de certains soins par un tiers payeurs.
Les conséquences possibles d’un refus de soin :
- Les risques pour l’état de santé du patient (en fonction du type de refus).
- Les conséquences sur la relation patient-soignant et patient-soignant-famille.
- Les conséquences pour les professionnels et l’institution.
L’identification des causes possible d’un refus de soin :
- Chez une personne sans pathologies mentales ni troubles cognitifs.
- Les causes possibles d’un refus de soins dans le cadre de pathologies psychiatriques.
- Les causes possibles d’un refus de soins dans le cadre de pathologies démentielles.
Les principales lois et réglementations autour de la notion du refus de soins :
- Le code de la santé publique (CSP).
- La loi 2 janvier 2002 et la loi Kouchner de mars 2002.
- La loi Claeys-Leonetti de 2005 et 2016 et le lien entre refus de soin et fin de vie.
Les droits du patient :
- Le droit au respect et à la dignité.
- Le droit à l’autonomie et la notion d’auto-détermination.
- Le droit aux refus de soins.
Les responsabilités légales des professionnels dans le cadre d’un refus de soin :
- L’obligation de moyen pour fournir des soins mais pas de résultats.
- L’obligation de fournir toutes informations, nécessaires pour permettre au patient de prendre une décision éclairée.
- L’obligation d’action des soignants en cas de refus avec mise en danger de la vie du patient ou d’autrui.
- L’inscription du refus de soin et de ses raisons dans le dossier médical.
Rappel des principes d’une communication bientraitante :
- Les éléments clés de la communication verbale et non verbale et l’importance du paralangage.
- L’empathie et la neutralité bienveillante.
- Le principe de l’écoute active.
La gestion des refus de soins auprès d’une personne sans pathologie mentale ou démentielle :
- Les techniques de communication efficaces.
- La validation du ressenti et des émotions du patient.
- La phase de dialogue et de négociation.
- Le respect de la décision du patient tout en expliquant les risques et conséquences.
- Les principes de la communication dans le cadre d’une gestion de conflits avec le patient.
La gestion des refus de soins auprès d’une personne qui présente des troubles cognitifs :
- Être à l’écoute et prendre le temps de connaître la(es) raison(s) du refus.
- Décaler le soin autant que possible et fragmenter le soin si nécessaire.
- Adapter son comportement et la durée du soin.
- Négocier afin d’assurer les soins prioritaires et savoir passer le relais.
- Définir des modalités d’actions en équipe.
La gestion des refus de soins auprès d’une personne qui présente une pathologie mentale :
- L’importance d’établir une relation de confiance.
- Expliquer de manière claire et simple l’importance du soin proposé.
- Être tolérant et ne pas insister concernant les soins de nursing.
- Impliquer la famille et les proches (si famille aidante).
- Considérer les options légales (exemple d’une hospitalisation à la demande d’un tiers ou d’une obligation de soins).
La prévention du risque de refus chez les patients :
- Promouvoir l’éducation thérapeutique rappelant l’importance des soins à destination des patients et de leurs proches.
- Identifier rapidement les problèmes de santé et les besoins de soins du patient.
- Prendre en compte dès le départ les facteurs de risque d’un refus de soins chez un patient.
- Renforcer la confiance du patient et de son entourage envers le personnel soignant et le service.
- Favoriser la mise en place d’une relation de collaboration avec les patients.
La mise en place d’actions cohérentes et harmonisées pour atténuer le risque de refus de soins :
- Développer une démarche d’analyse et d’évaluation systématique d’un refus de soins (causes, conséquences, gravité).
- Prendre en compte les habitudes et l’histoire de vie de la personne.
- Prendre en compte l’importance de l’harmonisation des pratiques professionnelles.
- Adapter l’environnement ou encore l’organisation des soins.