Définition des risques psychosociaux :
- Origine et évolution du concept de RPS.
- Distinction entre stress, facteurs de risques psychosociaux et RPS.
- Conséquences des RPS sur les professionnels.
- Conséquences sur l’établissement et l’organisation des services.
- Évolution des textes législatifs et réglementaires concernant les RPS.
Les enjeux de la gestion des RPS en ESMS :
- Contexte spécifique des ESMS (public accueilli, missions, interdisciplinarité…).
- Impacts possibles sur la qualité de la prise en charge des usagers.
- Enjeux économiques liés aux arrêts maladie, remplacements, etc.
- Identification des situations vécues ou observées par les participants en rapport avec les RPS.
Les obligations légales des employeurs concernant les RPS :
- Principes généraux de prévention définis dans le Code du travail.
- Obligation de résultat en matière de protection de la santé mentale des salariés.
- Intégration des RPS dans le document unique d’évaluation des risques professionnels.
Les responsabilités en matière de prévention :
- Sanctions encourues en cas de non-respect des obligations.
- Jurisprudences récentes concernant les RPS en ESMS.
- Rôle des instances représentatives du personnel et des services de santé au travail.
Les outils et dispositifs juridiques spécifiques aux ESMS :
- Accords et chartes spécifiques (si existants) pour le secteur.
- Collaboration avec les organismes de prévention.
Introduction sur l’importance du repérage :
- Pourquoi est-il crucial de repérer les RPS en amont ?
- Les conséquences d’un repérage tardif ou inexistant.
Les signaux d’alerte au niveau des professionnels :
- Au niveau émotionnel.
- Au niveau physiologique.
- Au niveau cognitif.
- Au niveau comportemental.
Les signaux d’alerte au niveau collectif :
- Ambiance de travail tendue, conflits interpersonnels plus fréquents.
- Hausse de l’absentéisme et du turnover.
- Diminution de la performance ou de la qualité du service.
- Retours/négativité des usagers.
Les facteurs de risque intrinsèques chez le professionnel de l’accompagnement :
- Nature des tâches : confrontation à la souffrance, décès, gestion des urgences, etc.
- Charge émotionnelle : gestion des émotions propres et de celles des usagers.
- Type de personnalité.
Les facteurs de risque organisationnels :
- Charge de travail, horaires atypiques, manque de ressources.
- Manque de reconnaissance, de soutien hiérarchique ou collégial.
- Conflits de valeurs, dilemmes éthiques.
- Manque de formation ou d’information sur les missions.
Outils et méthodes de repérage :
- Questionnaires et enquêtes auprès des salariés.
- Entretiens individuels (avec les RH, les psychologues du travail, etc.).
- Observations sur le terrain, groupes de discussion.
- Analyse des données (absentéisme, turnover, etc.).
- Présentation de situations concrètes et analyse en sous-groupes pour identifier les signaux d’alerte et les facteurs de risque.
La reconnaissance des situations de RPS :
- Repérer les situations d’urgence (personnel en détresse immédiate).
- Distinguer entre les situations individuelles et les situations collectives.
Les interventions individuelles :
- L’importance de l’écoute active.
- La création d’un environnement sécurisant pour l’expression des professionnels.
- L’orientation des salariés vers des professionnels (médecin, psychologue…)
- Le suivi interne.
- Les solutions à court terme (jour de repos, réorganisation…)
Les interventions collectives :
- Les techniques de médication et de gestion de conflits.
- La création de groupe de parole, de GAPP…
La mise en place d’un protocole d’intervention en cas de crise :
- Mise en place d’un plan d’action clair et défini pour réagir rapidement.
- Coordonner avec les différents intervenants (direction, RH, services de santé au travail…).
- Prise en charge des personnes les plus touchées.
Comprendre pour prévenir :
- L’importance de la prévention pour éviter l’apparition des RPS.
- La différence entre prévention primaire, secondaire et tertiaire.
Les bonnes pratiques en matière de prévention :
- Les éléments clés de la prévention primaire (au niveau environnement de travail, communication, formation…).
- Les axes de prévention secondaire (GAPP, réseau, séances de gestion du stress…).
- La prévention tertiaire.
La mise en place d’un plan de prévention :
- Évaluation régulière des risques et des mesures mises en place.
- Implication de l’ensemble des parties prenantes (direction, salariés, représentants du personnel…).
- Communication transparente autour des actions menées.