Les troubles cognitifs liés à la maladie d’Alzheimer et maladie apparentée :
- Le déficit d’attention, de concentration.
- Les différentes formes d’amnésie : l’amnésie antérograde et l’amnésie rétrograde.
Le plongeon rétrograde dans la maladie d’Alzheimer :
- Définition et manifestation du plongeon rétrograde.
- Réactions à privilégier : la validation, la déviation.
Les troubles du langage dans la maladie d’Alzheimer :
- Identifier les conséquences de la maladie d’Alzheimer sur les capacités langagières des malades.
Les troubles de la reconnaissance :
- Identifier les conséquences de la maladie d’Alzheimer sur la capacité de reconnaissance des malades : l’agnosie et l’anosognosie.
- Les manifestations et les conséquences des agnosies sur le comportement du malade.
La désorientation spatio-temporelle :
- Comprendre l’impact de la désorientation spatio-temporelle sur la réalité interne du malade d’Alzheimer.
- Les conséquences de cette désorientation dans la vie quotidienne.
L’impact de la démence sur la vie émotionnelle du malade :
- Les difficultés d’identification des émotions.
- Les difficultés à contrôler ses émotions : le déficit d’inhibition.
Les troubles psycho-affectifs :
- La dépression.
- L’instabilité de l’humeur.
- La désinhibition.
Généralités :
- Définition.
- Les valeurs de l’activité de réminiscence.
- Une activité individuelle ou en groupe.
La mémoire autobiographique :
- Présentation.
- Rôle de la réminiscence.
- Lien avec la stimulation des 5 sens.
Au niveau cognitif :
- Aide à préserver et valoriser les souvenirs anciens.
- Permet de faire émerger un souvenir lié à une émotion.
Au niveau émotionnel :
- Renforce le sentiment d’identité et d’unicité des personnes.
- Effet antidépresseur.
Au niveau relationnel :
- Utilisation d’un support à la communication facilitant la verbalisation.
- Sort de la relation soignant/soigné pour créer un temps de convivialité, de partage, d’amusement.
- Améliore la relation avec l’environnement social et familial.
Conditions préalables à la création d’un atelier : La posture professionnelle adéquate :
- Capacité d’écoute et d’observation.
- Connaissance du principe de fonctionnement de la démence.
- L’empathie.
- Capacité à gérer l’expression d’émotions négatives.
Posséder des informations suffisantes sur les participants :
- Importance des informations bibliographiques.
- Lien avec les projets de vie individualisés.
- Si possible, être en contact avec un ou plusieurs membres de la famille.
Les photos :
- Les photos personnelles pour une activité individuelle.
- Les photos par thème pour des ateliers en groupe.
La stimulation de la mémoire par l’odorat :
- Parfums, fleurs, épices, aromates.
- Le loto des senteurs.
Les objets d’autrefois :
- Par le toucher.
- Par la vue.
Autres possibilités :
- La stimulation gustative.
- La création d’une « boîte à souvenirs ».
Eléments pratiques relatifs à la mise en œuvre d’un atelier réminiscence :
- Combien de temps peut durer une activité ?
- Combien de personnes peuvent participer simultanément à un atelier ?
- Combien de personnes (soignants et animateurs) doivent être présents ?
- Quel est l’horaire le plus adapté ?
Concevoir une grille de suivi et d’évaluation des ateliers réminiscence :
- Pour rendre compte de l’activité.
- Pour suivre l’évolution des participants.
- Pour peaufiner / ajuster l’intervention.
Quelques questions importantes à se poser pour élaborer cette grille :
- Quels sont les objectifs que je souhaite atteindre ?
- Dans quelle mesure l’atelier a t-il atteint ses objectifs ?
- Ce qui a réussi, ce qui n’a pas marché.
- En quoi les participants ont-ils tiré profit de l’atelier ?
La préparation du matériel :
- Comprendre le caractère fondamental de la préparation du matériel.
L’installation et l’accueil des résidents :
- Choisir un environnement calme et adapté.
- L’animateur s’assure de la bonne installation du résident.
L’ouverture de l’atelier :
- Capter l’attention des participants.
- Rappeler que l’activité proposée est un moment de plaisir avant tout.
- Expliquer simplement les consignes en lien avec l’activité.
Les grands principes à respecter durant l’activité :
- Les erreurs fréquentes.
- Etre toujours positif.
- Savoir susciter la discussion.
- Faciliter l’évocation de souvenirs.
Savoir faire face aux imprévus :
- Que faire lorsqu’un résident veut quitter l’activité avant la fin ?
- Que faire lorsqu’un autre résident vient s’installer durant l’animation ?
- Que faire lorsque l’activité fait émerger des émotions négatives ?
A la fin de l’activité : savoir terminer sur une note positive :
- Rappeler aux personnes que l’on a été heureux de réaliser cette activité avec eux.
- Demander aux participants d’exprimer leur avis sur l’activité.
Après l’activité :
- S’interroger sur les éléments qui ont été appréciés et sur ceux qui ont posé problème.
- Remplir les grilles d’évaluation de l’atelier.
- Informer le reste de l’équipe soignante sur le déroulement de l’activité et les points d’attention.
Les erreurs fréquentes qui nuisent à la qualité des ateliers réminiscence et aux bénéfices que l’on peut en retirer :
- L’absence de coordination entre les personnes en charge de la mise en place de l’activité et le reste de l’équipe.
- L’absence de réflexion préalable.
- Les difficultés d’organisation à moyen terme.
- L’absence d’évaluation de l’atelier.
L’adaptation de la posture de l’animateur :
- L’empathie.
- La neutralité bienveillante.
- La place des émotions.
- L’authenticité.
Les éléments verbaux à favoriser pour communiquer avec un résident dément :
- La reformulation.
- La validation des émotions.
Les éléments non-verbaux à favoriser pour communiquer avec un résident dément :
- L’importance du regard.
- Le toucher.
Les éléments contextuels à prendre en compte :
- Le bruit.
- L’agitation.
- Les interactions multiples.
- L’instabilité de l’environnement.