Présentation de la cuisine thérapeutique :
- Définition et origine historique.
- De la thérapie par l’occupation à la cuisine thérapeutique.
- La reconnaissance de la société actuelle des bienfaits de la cuisine comme promotion de la santé.
Le rôle et l’intérêt de la cuisine thérapeutique en ESMS :
- La stimulation des sens et des fonctions cognitives.
- La lutte contre la dénutrition et le développement du plaisir de l’alimentation.
- Le maintien ou le développement de l’autonomie et de la motricité.
- La réminiscence notamment chez la personne âgée.
- Le développement ou le renforcement des liens et relations sociales.
Les différents contextes de mise en œuvre des ateliers de cuisine thérapeutique en ESMS :
- Au sein des divers services hospitaliers : de l’encouragement à une alimentation saine (diabétologie, endocrinologie…) à la gestion des troubles psycho-comportementaux et stimulation de capacités résiduelles (UCC…).
- Dans les centres de rééducation : le réapprentissage de compétences perdues et développement de nouvelles compétences.
- Dans les EHPAD et résidences seniors : de l’encouragement à la vie sociale, à la réminiscence en passant par la lutte contre la dénutrition.
- Dans le milieu de la santé mentale : De la réduction de l’anxiété à la valorisation de l’estime de soi.
Les règles d’hygiène de base :
- Le lavage des mains
- Une tenue propre et adaptée.
- L’absence de bijoux et l’attache des cheveux ou le port d’une charlotte.
Les grands principes de la sécurité alimentaire :
- Les règles élémentaires de base.
- La température de conservation des aliments.
- La séparation des aliments crus et cuits.
- Le repérage et la gestion des allergènes alimentaires.
La propreté de l’environnement où se déroule l’atelier :
- Les règles d’hygiène des surfaces de travail.
- Le principe de nettoyage et de désinfection des ustensiles et équipements de cuisine.
- La gestion des déchets alimentaires.
La sécurité lors de l’utilisation des divers ustensiles :
- L’utilisation d’ustensiles adaptés et peu dangereux pour les résidents / patients.
- La maitrise des équipements utilisés.
- La connaissance des procédures en cas d’accident ou incendie.
L’adaptation de l’atelier proposé aux profils des patients / résidents :
- L’identification des capacités et attentes.
- La prise en compte des pathologies et troubles associés.
- La vigilance accrue face aux allergies alimentaires et troubles de la déglutition.
- L’appui sur les objectifs des projets d’accompagnement personnalisés.
L’élaboration d’un menu, de recettes adaptées :
- Prendre en compte les goûts et préférences des patients/résidents.
- Identifier les besoins nutritionnels du patient/résident.
- Tenir compte des restrictions alimentaires choisies ou subies par le patient/résident.
- Adapter la texture de l’alimentation aux préférences et difficultés.
- Stimuler l’appétit à l’aide de choix de plats colorés et odorants.
- Impliquer les patients/résidents dans la sélection des recettes.
Les aspects logistiques de la mise en place d’un atelier de cuisine thérapeutique :
- Principes de base de mise en place et de réalisation.
- L’aménagement de l’espace.
- L’utilisation d’un matériel adapté aux profils des participants.
- La définition du nombre de participants et d’encadrants.
- La planification de l’achat des ingrédients.
- La planification de l’atelier (nombre de sessions, objectifs, durée…)
- Les détermination des points de vigilance au niveau de la sécurité.
- L’évaluation de l’atelier thérapeutique.
Les principes de l’animation d’un atelier de cuisine thérapeutique :
- Sélectionner les tâches à réaliser en fonction des capacités des personnes et des objectifs.
- Savoir guider, orienter et superviser les différentes tâches réalisées.
- Encourager et valoriser la participation des personnes.
- Expliquer de manière claire, concise et précise les consignes.
- Favoriser l’autonomie en laissant faire ou en « Faisant avec » mais pas « à la place de ».
- Manifester une présence active et attentive, notamment face aux différents risques.
- Faciliter l’émergence de souvenirs : les principes de la réminiscence.
La gestion des situations complexes :
- Que faire lorsqu’une personne veut stopper l’activité avant la fin ?
- Que faire en cas de troubles du comportement notamment d’agressivité ?
- Que faire lorsque la personne se sent en difficulté et ressent un sentiment d’échec ?
En lien avec les attentes des participants, l’intervenant(e) sera amené(e) à proposer aux participants de réaliser des ateliers de cuisine thérapeutique.
Les mises en situation permettront aux participants d’expérimenter :
- L’aspect organisationnel et technique de la mise en œuvre d’ateliers de cuisine thérapeutique (élaboration d’un menu ou recette, utilisation du matériel, les étapes dans la réalisation de l’atelier…).
- L’aspect relationnel en lien avec l’animation et la supervision lors d’un atelier de cuisine.
- La délimitation du cadre et des limites des ateliers de cuisine thérapeutique en ESMS.
L’éveil sensoriel préparatoire avant la phase de dégustation :
- L’importance de la stimulation des 5 sens lors de l’atelier cuisine.
- L’écoute des sons des ustensiles et des ingrédients.
- L’éveil du sens du toucher pour favoriser l’appétit.
- La stimulation olfactive notamment à travers les épices et la phase de cuisson.
- La stimulation gustative en goûtant certains ingrédients.
Les éléments clés et l’approche relationnelle à favoriser lors de la phase de dégustation :
- La vigilance au niveau de l’hygiène.
- La dégustation du repas dans un environnement agréable (décoration, vaisselle…)
- La sollicitation aux échanges et ressentis.
- La sensibilisation aux saveurs et textures.
- La valorisation des réalisations.
- Le lien avec les besoins nutritionnels et l’équilibre alimentaire.
Les principes de la dégustation en pleine conscience :
- La phase d’observation.
- L’incitation à sentir le plat les yeux fermés.
- La concentration sur la sensation de la nourriture dans la bouche.
- Le fait de mâcher lentement et complètement.
- La phase d’appréciation et de réflexion post repas.
La gestion de la fin de l’atelier :
- Le feedback sur l’atelier et le partage d’expérience.
- Le questionnement autour des difficultés éventuelles.
- Les principes de l’évaluation de l’atelier.