Notre intervenant(e) contactera votre établissement pour établir les attentes, les modalités organisationnelles et identifier le matériel et les produits nécessaires à son intervention.
Les caractéristiques biologiques du besoin de s’alimenter :
- La couverture des besoins nutritionnels et les recommandations du PNNS.
- L’équilibre alimentaire.
L’aspect psychologique des repas :
- La notion de plaisir.
- La notion d’envie.
L’aspect social des repas :
- La notion de partage.
- La notion de convivialité.
Les symptômes principaux de la maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée pouvant perturber les repas :
- Les troubles de la conscience et de la mémoire.
- L’apraxie.
- L’agnosie.
Les troubles de la déglutition :
- D’origine neurologique
- En lien avec les troubles de la conscience.
Les problématiques de mastication :
- L’état dentaire.
- La modification du goût.
- La mycose buccale.
- Les autres affections de la bouche.
- En lien avec les troubles de la conscience.
Introduction à la démarche du manger main :
- Projet d’autonomisation des personnes présentant des troubles praxiques et/ou cognitifs lors des repas.
- Alimentation normale équilibrée à texture modifiée.
Le manger main un projet qui doit être institutionnel :
- Identifier les contraintes.
- Définir la place de chacun.
- Élaborer un plan d’actions.
Les indications thérapeutiques du manger main :
- Lorsque la personne est en incapacité d’utiliser seule ses couverts pour s’alimenter (notamment dans les maladies neurodégénératives et plus particulièrement la démence de type Alzheimer).
- Le manger main impliquant de la nourriture mixée lors de troubles de la déglutition.
Les éléments essentiels à la mise en place du manger main :
- La présentation d’aliments sous forme de bouchées se rapprochant d’une alimentation normale.
- La diversification du type de présentation des aliments (boulettes, bâtonnets, flans, toasts, cubes…) et des couleurs.
- La modification des éléments semi-liquides (laitage, dessert…) à l’aide d’épaississants et de gélifiants (disponible en pharmacie).
- La vigilance concernant la température des aliments pour éviter les brûlures.
- L’importance de l’utilisation de plats, d’assiettes adaptés à la présentation des aliments.
- Des petites portions se mangeant en 1 ou 2 bouchées.
- Limiter les aliments frits.
- La place des sauces dans le manger main.
Pour que les participants soient réellement en mesure de développer un savoir-faire concernant le manger-main, il est indispensable de réaliser des mises en situation pratiques. Pour ce faire, il est nécessaire que l’établissement mette à disposition la cuisine et certains matériels.
Le matériel et les aliments nécessaires :
- Produits épaississants.
- Feuilles de gélatine, fécule, farine.
- Mixeur.
- Four.
La réalisation de certaines recettes de « manger main » en fonction du choix de l’intervenant :
- Exemple : La gelée de légumes.
- Exemple : Quenelle de veau ou de volaille.
- Exemple : Boulette de viande à la coriandre.
- Exemple : Croquette de risotto à la tomate et au fromage.
- Exemple : Les flans pâtissiers.