Présentation de la dimension bio-psycho-sociale de l’individu :
- L’individu biologique, le corps sexué.
- L’être pensant qui désire, séduit aime…
- L’individu dans un contexte social, dans un groupe : les normes, les conventions.
Les aspects biologiques de la sexualité :
- Réflexion commune : la sexualité peut-elle se résumer uniquement à l’acte sexuel ?
- Le corps et les appareils génitaux.
- La place du corps dans la sexualité.
- La notion de pulsion biologique.
- L’intimité physique.
Les aspects psychologiques de la sexualité :
- Réflexion commune : la sexualité peut-elle se résumer uniquement aux désirs, aux émotions ?
- Le désir et le plaisir.
- L’aspect psychologique de la pulsion sexuelle.
- L’image de soi et de l’autre.
- Les émotions, la passion.
- L’intimité psychique.
Les aspects sociaux de la sexualité :
- Réflexion commune : les stéréotypes sociaux interviennent-ils dans la sexualité ?
- La normalité, la déviance, la perversion : concept et évolution.
- Les normes sociétales et leurs évolutions.
- Les tabous individuels et sociétals.
- Les enjeux psycho-sociaux de la sexualité.
Le vieillissement physiologique et la sexualité :
- Le vieillissement des appareils génitaux masculins et féminins.
- Les effets biologiques du vieillissement.
- Les conséquences sur les rapports intimes.
Les conséquences psychologiques du vieillissement :
- La continuité identitaire.
- Les phénomènes des deuils.
- Le poids des représentations.
- L’évolution du désir.
- L’évolution de la relation de couple.
- Le maintien du plaisir dans la sexualité.
- Les causes de la diminution de l’activité sexuelle.
Les représentations de la sexualité des personnes âgées : un tabou de notre société ?
- L’âgisme et ses conséquences sur la perception de la personne âgée.
- La personne âgée : une entité asexuée ?
- La représentation péjorative de la sexualité des personnes âgées ” Le vieillard lubrique”.
- Le paradoxe de l’hypersexualisation de l’espace public versus le tabou du désir et de la sexualité des personnes âgées.
Recueil du vécu des professionnels notamment des soignants vis-à-vis de la sexualité des résidents :
- Discussion autour des représentations des professionnels sur la vie affective et sexuelle des résidents
- Identification des situations problématiques ou des situations critiques.
Réflexion autour de la place du résident : Le résident sujet ou objet de soins ?
- Introduction à la notion de réification.
- Réflexion autour de la notion de besoins.
- Qu’est-ce qu’un besoin ? La sexualité est-elle un besoin ?
- À quels besoins les soignants peuvent-ils répondre ?
- Accepter l’idée de la sexualité et pouvoir en parler, est-ce répondre aux besoins sexuels d’un(e) résident(e) ?
Comment réagir lorsque :
- Un résident est en érection durant l’aide à la toilette ?
- Une résidente place la main des soignant(e)s sur ses parties génitales ?
- Un résident complimente avec insistance une soignante ?
- Un(e) résident(e) se masturbe ?
- Quand un couple (légitime ou illégitime) a des rapports sexuels ?
- Lorsque des résidents souffrant d’une démence ont des rapports intimes ?
- D’autres situations pourront être apportées par les participants.
Les soins intimes et la sexualisation des soins:
- Être soignant en EHPAD et se sentir désiré par un(e) résident(e), comment réagir
- Les réactions « humaines » mais non adaptées.
- Les réactions à favoriser.
Ce qui dit la loi au sujet de la sexualité en EHPAD :
- L’arrêté du 26 avril 1999.
- La loi du 2 Janvier 2002.
- La loi du 11 février 2005.
- La charte des droits et libertés des personnes accueillies.
Les éléments essentiels du contexte légal :
- La préservation des droits.
- Le respect de la dignité.
- Le maintien de la liberté individuelle.
- Le droit à l’intimité.
Comment permettre aux résidents de vivre leur vie affective et sexuelle en EHPAD ?
- Changer de regard sur la sexualité des personnes âgées.
- Considérer l’activité sexuelle comme normale.
- La préservation de l’espace privé et de l’intimité des résidents.
- Ne pas commenter, juger ou moquer les comportements des résidents.
- La création d’une charte.
Conserver une juste distance professionnelle et être en mesure de parler sereinement de la sexualité des résidents en équipe :
- Pouvoir exprimer sa gêne en équipe.
- Accepter le blocage de certain(e)s collègues.
- Eviter les dénigrements.
- Savoir respecter la gêne de l’autre.
Respecter, voire favoriser, les rapprochements intimes des résidents :
- Le placement des lits.
- Les aménagements éventuels.
- Les visites.
- Le placement à table.
Savoir aborder le sujet de la sexualité avec les résidents : les attitudes à adopter:
- La neutralité bienveillante : le non-jugement.
- La compréhension des besoins et désirs des résidents.
- L’écoute active.
Dégager un consensus sur les pratiques sexuelles relatives à la vie de couple en EHPAD :
- Le cas du conjoint hébergé.
- Le cas du conjoint « visiteur ».
- Les relations extraconjugales.
- Les amours naissants.
- L’homosexualité en EHPAD.
La place de la sexualité chez les personnes présentant des troubles cognitifs :
- La notion de consentement verbal et non verbal.
- La vigilance et l’observation des réactions non-verbales.
- La création d’une grille d’évaluation du consentement.
Les valeurs cardinales qui doivent guider la prise en compte de la sexualité en EHPAD :
- L’intimité/la discrétion.
- La liberté individuelle
- Le respect.
Les comportements inacceptables en EHPAD :
- L’exhibitionnisme.
- Le voyeurisme.
- L’abus sur personne vulnérable.
- L’agression.
La place et le vécu des familles : L’accumulation des tabous.
- Le tabou de la sexualité parentale.
- Le tabou de la sexualité des personnes âgées.
- L’inversement des rôles familiaux (l’enfant-parent et le parent-enfant).
- La place du parent disparu en cas de veuvage.
Comprendre les réactions des familles :
- Les mécanismes de défense des familles
Comment accompagner les familles des résidents ?
- Doit-on transmettre toutes les informations aux familles ?
- Les soignants doivent-ils systématiquement obéir aux exigences des familles ?
- Prendre en compte l’ensemble de la situation du résident.