Définition de la notion d’agressivité :
- Questionnement collectif : “qu’est-ce que l’agressivité ?”, “Agressivité et violence même chose ou non ?”
- Réflexion collective autour de la notion d’agressivité comme moyen d’exprimer un mal être, une souffrance, une difficulté.
Définition de différentes notions :
- Tensions
- Conflits.
- Agressivité.
- Violence.
Les différentes formes d’agressivité :
- L’hétéro-agressivité et l’auto-agressivité.
- Les différentes formes d’agressivité verbale.
- Les différentes formes d’agressivité physique.
- Les différentes formes d’agressivité psycho-sociale.
Identification de la dynamique relationnelle de l’agressivité :
- Comment se transmet l’agressivité ?
- Comment limiter la transmission de l’agressivité ?
Comprendre comment un comportement agressif apparait :
- La phase de tension.
- La phase d’explosion.
- L’accalmie.
- L’après crise.
Analyser l’agressivité d’un résident :
- Identifier le contexte de la crise.
- Décrire le comportement du résident.
- Se questionner sur la réponse apportée au comportement agressif du résident.
- Décrire la réaction du résident suite à la réponse du ou des soignant(s).
- Emettre des hypothèses sur l’origine du comportement agressif.
- Envisager les actions à mettre œuvre.
Présentation des éléments susceptibles d’expliquer un comportement agressif :
- Exclure la présence d’un état pathologique aigue (infection, fièvre, douleur).
- Exclure l’aggravation d’une pathologie chronique.
- Exclure des interactions médicamenteuses.
- S’interroger sur les évènements de vie récents (deuils, séparation, apparition d’une incontinence).
- Faire le point sur l’évolution des relations sociales du résident (conflit de voisinage, conflit en salle à manger…).
- S’entretenir avec le résident pour évoquer calmement son comportement agressif et trouver une solution.
- S’interroger sur une éventuelle addiction.
- S’interroger sur la présence de difficultés psychologiques sous-jacentes.
- S’informer de l’histoire de vie du résident et de sa personnalité.
Limiter la répétition des comportements agressifs d’un résident :
- Adopter une attitude de compréhension et de collaboration.
- Rechercher l’adhésion du résident agressif pour limiter l’apparition des comportements agressifs.
Les difficultés des résidents potentiellement génératrices d’agressivité :
- L’agressivité liée à des troubles organiques.
- L’agressivité liée à des troubles psychiatriques (les délires, la désorientation spatio-temporelle, l’anxiété, la dépression…).
- L’agressivité consécutive aux difficultés sensorielles de la personne âgée.
- L’agressivité liée à l’isolement social et aux difficultés familiales.
- L’agressivité consécutive à une alcoolisation ou à une addiction.
- L’agressivité liée à l’histoire de vie du résident.
Identification des contextes institutionnels générateurs d’agressivité :
- La modification des rythmes de vie imposés par la vie en établissement.
- Le non-respect des habitudes de vie.
- Les relations sociales subies.
Réflexion autour de l’ambiguïté des situations de communication :
- Les représentations sociales.
- Les non-dits.
- Les messages contradictoires.
Présentation des éléments essentiels d’une situation de communication :
- Le schéma émetteur/récepteur.
- Les éléments verbaux et non verbaux de la communication.
- La notion d’écoute.
Identification des attitudes à éviter pour limiter les réponses agressives :
- Les jugements.
- La culpabilisation.
- L’infantilisation.
- L’absence d’écoute.
- La minimisation.
- L’absence d’empathie.
Changer de regard sur l’agressivité :
- Considérer les comportements agressifs comme des modes de communication à analyser.
- Savoir prendre du recul vis-à-vis de l’agressivité.
Savoir déceler les signes de « montée en tension » d’un résident en EHPAD :
- Identifier les éléments verbaux.
- Identifier les éléments non verbaux.
Identifier et s’entrainer à réagir dans une situation d’agression :
- Evaluer la dangerosité pour soi, pour la personne et son entourage direct.
- Prendre conscience de la situation.
- Se concentrer sur la personne.
- Savoir ce qu’il faut dire.
- Savoir ce qu’il ne faut pas dire.
- Eviter d’adopter une attitude de domination.
Comment réagir après une agression ?
- Le temps de la préservation réflexe.
- Le temps de la prise de conscience.
- Le temps de l’analyse.
Etablir une relation soignant/soigné basée sur l’écoute et la bienveillance :
- Définition et présentation de la notion de neutralité bienveillante.
- Rappel des éléments relatif à l’empathie.
- Présentation des principes relatifs à l’écoute active.
Personnaliser la prise en charge du résident pour limiter le poids de la vie institutionnelle :
- S’informer des habitudes de vie du résident.
- Adapter les rythmes de l’institution au rythme de vie de la personne (horaire de lever, de coucher, horaire des repas, fréquence des actes d’hygiène…).
Tenir compte de la spécificité de chaque résident :
- Sa personnalité.
- Son histoire.
- L’évolution de son état de santé.
- Ses antécédents.