Les effets du vieillissement sur le comportement alimentaire et le système digestif :
- L’impact de l’évolution du corps.
- L’impact de l’évolution sensorielle.
- L’impact du vieillissement sur l’appétit.
Définir la dénutrition du sujet âgé :
- Le déséquilibre entre les apports et les besoins.
- Le caractère délétère de la perte de poids.
Les conséquences de la dénutrition du sujet âgé :
- Une augmentation de la mortalité.
- Une augmentation de la sensibilité aux infections.
- Un risque d’escarres plus important.
- Une augmentation du risque de chute et de fracture.
- Une augmentation du risque de dépendance.
- Une cause majeure des troubles du comportement.
- Un facteur important dans le syndrome confusionnel.
Les facteurs non spécifiques aux sujets âgés :
- Pathologies chroniques.
- Pathologies aigues.
- Cancer.
- Douleurs.
- Addictions.
- Pathologies psychiatriques.
Les facteurs spécifiques à la population âgée :
- Les facteurs psycho-sociaux (isolement, deuil, entrée en institution récente, l’apparition récente d’un état de dépendance).
- Le ralentissement du métabolisme de l’ingesta.
- L’état bucco-dentaire.
- Les interactions médicamenteuses.
- Les régimes restrictifs (régime sans sel, sans sucre…).
- La présence d’une pathologie psychiatrique ou démentielle.
- Le cas des résidents déambulants.
- Le cas des troubles du comportements (refus de soin, agressivité…).
- Un contexte environnemental et relationnel non satisfaisant.
Les mesures anthropométriques :
- L’évaluation du poids de la personne : Les critères de dénutrition proposés par la Haute Autorité de Santé (HAS).
- L’indice de masse corporelle (IMC)…faute de mieux : Principe de calcul de l’IMC
- La technique du pli cutané.
- La technique des circonférences.
Les index d’évaluation de l’état nutritionnel :
Les index présentés correspondent aux recommandations du “programme national nutrition santé” (PNNS), si votre établissement a fait le choix d’un autre index merci de nous en informer pour que nous puissions adapter le contenu.
Le Mini Nutritional Assesment (MNA) :
- Présentation de l’échelle.
- Présentation du fonctionnement de l’échelle.
- Les critères de dénutrition du MNA.
L’échelle de Blandford (outil gériatrique) :
- Présentation de l’échelle.
- Définition des 4 groupes définis par l’échelle.
- Réflexion pour une évaluation des pratiques.
Identifier la complexité de la prise en charge :
- La complexité du rapport à la nourriture.
- La place du repas dans la prise en charge.
- Comprendre que le prise en charge de la personne âgée dénutrie ne passe pas uniquement par un enrichissement de l’apport nutritionnel.
Les éléments à prendre en compte pour prendre en charge un résident dénutri :
- Rechercher et traiter les causes (douleurs, infections aigues…).
- Enrichir l’apport nutritionnel de manière adaptée.
- Favoriser l’autonomie du résident.
- Respecter le rythme du résident.
- Adapter les couverts et les ustensiles.
- Veillez à un bon positionnement à table.
- Maintenir une approche relationnelle respectueuse et adaptée.
L’enrichissement des apports nutritionnels du résident :
- Le maintien de 3 repas par jour.
- L’augmentation de la fréquence et du volume des collations.
- L’importance de la collation nocturne.
L’enrichissement “naturel” des apports nutritionnels :
- L’objectif de l’enrichissement « naturel ».
- Exemples d’enrichissement des repas.
Principes de mise en place des compléments nutritionnels oraux (CNO) :
- Les CNO ne doivent pas remplacer l’alimentation classique.
- La mise en place des CNO doit être discutée en équipe.
- La mise en place des CNO doit compléter une alimentation enrichie.
L’importance de la surveillance du résident dénutri :
- Faire le point régulièrement lors des transmissions.
- Mettre en place une fiche de suivi de l’alimentation.
- Surveiller régulièrement le poids.
Favoriser un contexte de prise des repas satisfaisant :
- Porter attention à l’ambiance lumineuse et acoustique du lieu de restauration.
- Ne pas sous-estimer les mésententes et conflits qui peuvent exister entre résidents à l’heure du repas (placement des résidents).
- Porter attention à la décoration et à la qualité du service en salle.
Repérer les éléments susceptibles de perturber la prise alimentaire en EHPAD :
- La prescription des régimes stricts.
- La négligence des plaintes des résidents « jamais contents ».
- Penser que la perte d’appétit peut être « traitée » uniquement par le biais d’un médicament.
- Ne pas laisser le temps au résident de manger à son rythme.
- Mixer la nourriture d’un résident sans l’informer au préalable et sans négociation possible.
- Favoriser la gestion médicamenteuse des problèmes de transits sans prendre en compte la nutrition.