Les principaux symptômes :
- Les troubles de la mémoire et leurs conséquences.
- Les troubles praxiques et leurs conséquences.
- L’agnosie et ses conséquences.
- Les troubles du langage et ses conséquences.
- Les troubles du comportement et leurs conséquences.
Valoriser le malade en s’appuyant sur ses capacités :
- Solliciter le langage, l’échange, la communication.
- Faire travailler la mémoire et les fonctions cognitives.
- Réactiver/solliciter les capacités motrices.
- Améliorer les capacités de reconnaissance.
- Limiter le vécu émotionnel négatif (tristesse, angoisse, anxiété).
- Permettre au malade de se sentir écouter.
- Limiter l’apparition des troubles du comportement.
Sortir de la relation soignant/soigné pour créer un temps de convivialité, de partage, d’amusement :
- En prenant en compte l’histoire et les habitudes de vie du résident.
- En favorisant au maximum l’autonomie du résident.
Les différentes activités envisageables :
- Discussion sur ce qui est déjà mis en place dans l’établissement.
Les principales catégories d’activités :
- Les activités cognitives.
- Les activités à dominantes relationnelles/communicationnelles.
- Les activités motrices et physiques.
- Les activités sensorielles et de bien-être.
- Les activités créatives et artistiques.
- Les actes de la vie quotidienne comme support d’animation (préparation de la salle à manger, pliage du linge, ménage, cuisine…).
- Les activités rituelles (Noël, anniversaires, Pâques, 14 juillet…).
- Les animations « Flash ».
Travaux de groupe :
Après avoir précisé et expliqué les différentes catégories d’activités envisageables, les participants seront invités à proposer des animations pour chaque dominante. Cet exercice permettra :
- De constituer une première base d’activités ou d’enrichir les activités déjà proposées aux résidents.
- D’analyser la démarche de conception des animations pour faire ressortir les forces et faiblesses de cette démarche.
- De discuter la pertinence des animations et d’envisager les avantages/inconvénients des animations proposées.
Vidéo pédagogique :
Au début de cette séquence, les participants seront invités à visionner une vidéo illustrant une activité « chant et percussion » mise en place et animée par une A.S auprès d’un groupe de résidents et illustrant les étapes clés du déroulement d’une activité.
La préparation du matériel :
- Comprendre le caractère fondamental de la préparation du matériel.
- Matériel mis à disposition des participants ou distribution au fur et à mesure ? Avantages / Inconvénients.
L’installation et l’accueil des résidents :
- Les professionnels accompagnent les résidents sur le lieu de l’animation.
- L’animateur s’assure de l’installation du résident et échange avec le groupe en attendant que celui-ci soit complet.
L’ouverture de l’animation :
- Capter l’attention des participants.
- Remercier les participants pour leur participation.
- Rappeler que chacun est libre de participer.
- Rappeler que l’animation est un moment de plaisir avant tout.
Les erreurs fréquentes à éviter lors de l’animation d’une activité :
- Vouloir que le résident fasse ce qui est prévu.
- Faire preuve d’autoritarisme.
- Ne pas s’adapter au rythme et/ou au refus des résidents.
Les éléments à favoriser lors de l’animation d’une activité :
- Toujours proposer aux résidents de participer.
- Etre toujours positif (éviter les termes « ne pas », « il ne faut pas », « vous devez », « ce n’est pas comme cela »…)
- Faire “avec” et pas “à la place de”.
Savoir faire face aux imprévus :
- Que faire lorsqu’un résident veut quitter l’animation avant la fin ?
- Que faire en cas de conflit entre résidents ?
- Que faire lorsqu’un résident « déambulant vient s’installer durant l’animation ? »
A la fin de l’activité :
- Savoir terminer sur une note positive : Rappeler aux personnes que l’on a été heureux de réaliser cette animation avec eux.
- Savoir inciter les participants à exprimer leur avis sur l’activité
- Savoir reprendre la parole positivement lorsque le résident a des difficultés à formuler sa réponse.
- Ne pas oublier la collation de fin d’animation.
Après l’activité :
- S’interroger sur les éléments qui ont été appréciés et sur ceux qui ont posé problème.
- Remplir les fiches individuelles de participation à l’animation.
- Informer le reste de l’équipe soignante sur le déroulement de l’animation et les points d’attention.
Les erreurs fréquentes qui nuisent à la qualité des animations et aux bénéfices que l’on peut tirer des temps d’animation :
- L’absence de coordination entre les personnes en charge des animations et le reste de l’équipe.
- L’absence de réflexion préalable « quels résidents pour quelles animations ? »
- Les difficultés d’organisation à moyen terme.
- L’absence d’évaluation du comportement du malade durant l’animation.
- L’absence de retour au sujet du comportement du résident durant l’animation.
Rechercher l’adéquation entre le résident et l’animation proposée :
- Concevoir un plan d’animation variée et réaliste.
- Concevoir des fiches d’activités.
Les Fiches d’activités :
- Intérêts et principes méthodologiques.
- Travail en sous-groupe : élaboration d’1 ou 2 fiches d’activités sous la supervision de l’intervenant.
Se réunir pour identifier les résidents à solliciter en priorité et l’activité susceptible d’être bénéfique :
- Quels résidents pourraient bénéficier/auraient besoin de se relaxer ?
- Quels résidents pourraient bénéficier/auraient besoin de parler d’échanger, de sortir de son isolement.
- Quels résidents pourraient bénéficier/auraient besoin de bouger ou d’être inséré dans la vie quotidienne de l’établissement ?
Prévoir un plan d’animation à moyen/long terme :
- Prévoir les temps d’animation sur un trimestre pour faciliter l’organisation de l’équipe.
- Savoir communiquer autour de ce plan : information de l’équipe soignante et information des familles (incitation à la participation).
Concevoir une grille d’observation du résident pour communiquer les informations essentielles au reste de l’équipe :
- Evaluer la participation du résident.
- Evaluer le plaisir pris par le résident durant l’animation.
- Evaluer les émotions négatives (tristesse, angoisse, anxiété) vécues par le résident durant l’animation.
- Evaluer l’insertion du résident dans le groupe.
Vidéo pédagogique :
Au terme de cette séquence, les participants seront invités à visionner la vidéo sur le quotidien des Unités Cognitivo-Comportementales (UCC). Cette vidéo proposée dans le cadre des outils Mobiqual permet notamment d’illustrer la dynamique institutionnelle qui sous-tend la réalisation des activités auprès des malades d’Alzheimer.
L’adaptation de la posture de l’animateur :
- L’empathie et la neutralité bienveillante.
- Savoir inviter un résident à participer.
- Savoir solliciter sans imposer.
- Savoir rectifier les erreurs sans mettre en échec.
Les éléments à mettre en œuvre pour communiquer avec un résident malade d’Alzheimer :
- Les 10 règles essentielles de communication avec le malade d’Alzheimer.
- Les éléments verbaux et non verbaux à mettre en œuvre.
- La gestion du phénomène de plongeon rétrograde.
Les éléments contextuels à prendre en compte :
- Le bruit.
- L’agitation.
- Les interactions multiples.
- L’instabilité de l’environnement.
Eléments pratiques relatifs à la mise en œuvre d’activités :
- Combien de temps peut durer une activité ?
- Combien de résidents peuvent participer simultanément à une activité ?
- Combien de personnes (animateur et autres professionnels) doivent être présents ?
- Quel est l’horaire le mieux adapté ?
Exemple d’animation numéro 1 : L’activité photo-langage.
- Description du principe du photo-langage.
- Description du matériel nécessaire.
- Mise en situation des participants.
Exemple d’animation numéro 2 : L’animation « Actualité » :
- Description du principe de l’animation actualité.
- Mise en situation des participants.
Exemple d’animation numéro 3 : L’animation « gestion de la vie quotidienne »
- Le principe : Savoir inciter les participants à aider l’animateur sur un point précis (mettre la table, plier du linge, ranger quelque chose).
Exemple numéro 4 : le principe des animations flash.
- Des animations simples.
- Rapides à mettre en œuvre.
- Pour faire diminuer les troubles du comportement (agitation, agressivité…).
- Exemples d’animations flash (bien-être, défouloir, promenade…)