Le cadre législatif national :
- L’article L.112-3 du Code de l’action sociale et des familles.
- La loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance.
- La loi du 14 mars 2016 instituant un Conseil National de la Protection de l’Enfance.
- 2019 : le Pacte pour l’Enfance.
- La loi Taquet du 7 février 2022.
Le cadre législatif international :
- 1959 : Déclaration universelle des Droits de l’Enfant.
- 1989 : Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
- 2000 : Protocoles spécifiques OPAC et OPSC.
Les conséquences psychologiques de la violence sur les enfants et adolescents :
- Traumatisme et stress post-traumatique.
- Dépression et anxiété.
- Manque de confiance en soi et d’estime de soi.
- Impact sur le développement de l’intelligence émotionnelle.
- Difficultés à entrer en lien et effets sur les relations interpersonnelles.
- Rapport à la frustration et à la violence troublé.
Les conséquences physiques et développementales :
- Blessures physiques chronicisées.
- Problèmes de santé à long terme : troubles gastro-intestinaux, maux de tête, douleurs chroniques.
- Dérèglement des fonctions neurovégétatives : répercussion sur l’alimentation et le sommeil.
- Retard de croissance.
- Développement cognitif ralenti voire retardé.
- Troubles des apprentissages.
Les conséquences comportementales :
- Mécanismes de survie et comportement d’adaptation : des mécanismes de défenses et réactions disproportionnées.
- Développement de comportements à risques.
- Agressivité et comportements hostiles.
- Comportement de retrait social.
- Régression dans le développement.
- Troubles du comportement alimentaire.
Les techniques d’écoute empathique :
- Création d’un espace sûr pour l’expression.
- Utilisation de questions ouvertes pour favoriser l’émergence du discours.
- Mise en place d’un non verbal de qualité, bienveillant et encourageant.
- Validation des émotions et expériences.
Les pratiques communicationnelles à bannir :
- Non prise en compte du rythme ou de la volonté de parler ou non.
- Minimisation ou négation des expériences.
- Utilisation de formulations suggestives.
- Critiques ou jugements, notamment sur la responsabilité.
- Confrontations directes à l’agresseur.
- Prise de décision à la place de l’enfant (dans la mesure du possible).
Débat éthique : la question de la confidentialité et du secret.
- Droit à la confidentialité : principes et limites légales.
- Responsabilité envers la sécurité : comment garantir la confidentialité ?
- Consentement et partages d’information : que dire à l’enfant, adolescent pour ne pas perdre sa confiance ?
- Conclusion : équilibre entre confidentialité et intérêt supérieur.
Principes fondamentaux de la résilience :
- Définition de la résilience : travaux de Boris Cyrulnik.
- Caractéristiques de la résilience.
- Processus de développement de la résilience.
- Résilience comme processus dynamique.
Encouragement de la résilience :
- Encouragement à la résolution de problèmes.
- Développement de l’estime de soi.
- Soutien des compétences sociales.
- Encouragement de l’autonomie.
- Offre d’activités créatives de loisirs.
- Apport de modèles de résilience pertinent.
Établissement d’objectifs pour la constitution d’un équilibre pérenne et durable :
- Définition de mesures concrètes pour assurer une sécurité physique et émotionnelle.
- Identification de stratégies pour faire face à des situations potentiellement dangereuses.
- Élaboration de techniques de gestion du stress et des émotions fortes.
- Encouragement à la communication ouverte.
- Démystification de l’intérêt d’un suivi thérapeutique.