RAPPELER LES NOTIONS ESSENTIELLES RELATIVES À LA MALTRAITANCE ET À LA BIENTRAITANCE :
Définir la maltraitance:
- La définition de la maltraitance selon l’OMS.
- La notion de maltraitance « ordinaire ».
Les différentes formes de maltraitance :
- La violence physique.
- La violence psychique ou morale.
- La Violence matérielle et financière.
- La violence médicale et médicamenteuse.
- La négligence active.
- La négligence passive.
- La privation ou la violation des droits.
Les éléments relationnels potentiellement maltraitants dans l’accompagnement des bénéficiaires :
- L’infantilisation.
- Le tutoiement.
- Le jugement.
- Le manque d’empathie.
- Le manque d’attention.
L’analyse des facteurs de risque de maltraitance au domicile :
- Les facteurs en lien avec les caractéristiques de l’usager (les problématiques d’addiction, les maladies neurodégénératives, les pathologies psychiatriques…).
- Les facteurs en lien avec les caractéristiques du professionnel (le manque de distance professionnelle, les problèmes personnels, le manque de connaissances, les personnes autoritaires…)
- Les autres facteurs (la mauvaise organisation des tournées, un entourage familial difficile, le manque de soutien…).
ARTICULER LA MALATRAITANCE ETR LA BOIENTRAITANCE DES PERSONNES À DOMICILE :
S’interroger :
- « Où s’arrête la maltraitance ? »
- « Où commence la bientraitance ?”
Questionner ses pratiques professionnelles :
- Utilisation du questionnaire d’auto-évaluation des pratiques professionnelles de l’HAS.
Comprendre :
- « Qu’est-ce que la bientraitance ? »
- Définir la bientraitance au sens de l’Anesm
- Les caractéristiques de la bientraitance à domicile.
LA BIENTRAITANCE DANS LA RELATION ÉTABLIE AVEC LE BÉNÉFICIAIRE :
Bientraitance du bénéficiaire et communication interpersonnelle :
- Les caractéristiques d’une communication verbale et non verbale adaptée.
- La proxémie.
- Le maintien du vouvoiement.
- Le toucher relationnel.
- La neutralité bienveillante du professionnel.
- L’empathie et l’écoute active.
- La notion de « Juste distance professionnelle » et les conséquences d’une trop grande proximité avec les bénéficiaires.
METTRE EN OEUVRE LA BIENTRAITANCE LORS DES ACTES DE LA VIE QUOTIDIENNE :
La bientraitance lors de l’aide à la toilette:
- Les différentes fonctions de la toilette (temps d’hygiène mais aussi temps d’échange et de plaisir).
- L’adaptation du protocole de toilette au bénéficiaire et non l’inverse.
- La recherche du confort de la personne.
- L’absence de toilette forcée.
La bientraitance lors de la préparation et l’aide au repas :
- Le respect des goûts et des pratiques culinaires du bénéficiaire.
- Le respect du rythme d’alimentation de la personne.
- Les attitudes et gestes à favoriser
La bientraitance au service de la vie sociale des bénéficiaires :
- Les relations avec le bénéficiaire et la famille.
- Favoriser le soutien et l’implication des familles.
- Les éléments pour limiter l’isolement des bénéficiaires.
La bientraitance lors du coucher et lors du réveil :
- La prise en compte et l’adaptation au mieux aux habitudes de vie des bénéficiaires.
- Favoriser un contexte de nuit rassurant et familier.
- Les attitudes et gestes à favoriser.