Définition de la notion de chute chez la personne accueillie :
- Préciser les critères de définition d’une personne « chuteuse » (critère HAS).
- Les critères d’inclusion à la définition.
- Les critères d’exclusion.
- Les chiffres clés sur les chutes en ESMS.
- Les lieux fréquents de survenue des chutes.
Typologie des personnes « chuteuses » :
- Les personnes en situation de handicap sensoriel.
- Les personnes avec un handicap moteur.
- Les personnes âgées.
- Les personnes avec des pathologies neurodégénératives.
- Les personnes handicapées vieillissantes.
Les facteurs de risques de chutes en ESMS liés aux pathologies chroniques :
- Les troubles de l’équilibre, de la force ou de la marche.
- Les affections neurologiques (séquelles d’AVC, Parkinson…).
- Les altérations cognitives et pathologies démentielles.
- Les troubles sensoriels (cécité et troubles visuels)
- Les affections de l’appareil locomoteur (arthrose, problèmes de pieds…).
- La dépression.
- L’incontinence urinaire.
Les facteurs de risques de chutes en ESMS liés aux pathologies aigues :
- L’hypotension.
- La déshydratation ou dénutrition.
- Les infections urinaires.
Les facteurs de risques de chutes en ESMS liés aux médicaments :
- L’iatrogénie (4 médicaments ou plus).
- La prise de psychotropes et de neuroleptiques.
Les facteurs de risques de chutes en ESMS liés au comportement du résident :
- La présence d’antécédents de chutes.
- Les lunettes inadaptées.
- Les chaussures inadaptées.
- La peur de chuter.
- La consommation d’alcool.
- La sédentarité.
Les conséquences traumatologiques des chutes :
- Les hématomes superficiels.
- Les hématomes profonds.
- Les fractures les plus fréquentes.
- Les autres catégories de blessures (plaies…).
Les conséquences métaboliques des chutes :
- La déshydratation.
- Définition et illustration de la notion de “Rahbdomyolise”.
- Le risque d’escarres.
Les conséquences psychiques des chutes :
- Perte de l’estime de soi.
- Majoration de l’anxiété.
- Accroissement du sentiment d’insécurité.
Le risque d’apparition d’un syndrome post chute :
- Définitions et manifestations.
- Prise en charge.
La démarche générale de prévention des chutes en ESMS :
- Etape 1 : Repérer les signes de gravité consécutifs à une chute récente (identifier les conséquences de la chute et identifier précisément la cause de la chute).
- Etape 2 : Identifier et corriger les facteurs prédisposants.
- Etape 3 : Prévenir la récidive.
Consolider la démarche de prévention des chutes au niveau institutionnel :
- Créer des outils de recueils de type « fiche de chute ».
- Intégrer les données issues des fiches chutes dans une démarche de gestion des risques.
Eléments clés de la démarche analytique à appliquer pour prévenir le risque de chute en ESMS :
- Identifier clairement les personnes à risques de chutes.
- S’appuyer sur les facteurs de risques connus.
- Identifier et transmettre les informations au sujet des personnes « chuteuses » ou potentiellement « chuteuses ».
- Toujours garder à l’esprit qu’une pathologie aigue (grippe, infection urinaire) peut être à l’origine d’une chute.
Les éléments relatifs aux éclairages :
- L’éclairage de la chambre.
- L’éclairage des parties collectives de l’établissement.
Les éléments relatifs aux sols :
- Les revêtements.
- Les risques spécifiques aux sols glissants.
- Les dénivellations imprévues.
Les trajets à sécuriser :
- La descente de lit.
- Le trajet lit/WC.
- Les espaces de déambulation.
La prévention spécifique à l’environnement de nuit :
- L’obscurité de la chambre.
- Les risques liés aux envies d’uriner nocturnes.
- L’accessibilité de l’éclairage.
- Les risques liés aux barrières/contentions.
Les actions de prévention à mettre en oeuvre :
- Réévaluer la prescription médicamenteuse si possible.
- Evaluer la pertinence des aides et prothèses à disposition du résident.
- Penser aux aspects nutritionnels (notamment l’hydratation et l’alimentation suffisante des résidents déambulants).
- Proposer des activités de lutte contre la sédentarité.